La police se donne beaucoup de moyens pour poursuivre la petite criminalité à Bruxelles, mais qu’en est-il de la criminalité quotidienne des automobilistes ? Tous les jours des automobilistes stationnent ou s’arrêtent sur les pistes cyclables, sur les passages piétons, sur les arrêts de bus ou encore en double file, mettant en danger les autres usagers. Par ailleurs, il est devenu normal de rouler GSM à la main en ne faisant plus du tout attention à la route, Ces comportements criminels sont trop souvent tolérés par la police alors qu’ils constituent des infractions graves au code de la route.
A l’heure des élections fédérales, nous demandons davantage de moyens aux zones de police, au parquet et au tribunal de police pour poursuivre systématiquement ce type d’infraction. La sécurité de tous les usagers, avec une attention particulière pour les usagers doux doit constituer une priorité de l’ensemble des zones de police. Il est en effet grand temps de faire respecter le code de la route afin que les automobilistes ne puissent plus impunément mettre des vies en danger.
En attentant que cette normalité devienne réalité, nous vous invitons à « jouer aux policiers » lors de la prochaine masse critique le vendredi 25 mai. Nous passerons par une série d’endroits phares de la capitale où le stationnement illégal est monnaie courante. Nous apposerons l’autocollant « Ceci n’est pas un parking » sur les nombreux récidivistes pour leur rappeler que leur comportement n’est pas tolérable.
Nous rappelons aussi à tous les cyclistes que le code de la sécurité routière doit etre respecté par tous les usagers de la voie publique, pour la sécurité de tous. Il est vrai que l’incidence d’un accident entre un cycliste et un piéton n’est pas la même que celle de la collision entre un véhicule motorisé et tout autre usager, mais cela ne donne pas une autorisation à l’infraction….
