Comme programmé, une centaine de cyclistes étaient au rendez-vous de la masse. Il faut dire que pour nous aider il y avait 25 québécois en renfort et que la promotion des néérlandophones (de Jongen Agalev et Isolde) avait marché du tonnere. On est parti à l’heure (désolé pour ceux qui ont couru derrière la masse). 100 cyclistes cela prend de la place surtout si deux de ceux-ci sont équipés de cadre en bois et d’autres de charrette dont un avec la sono diffusant un programme vélorutionnaire (merci à Fred le DJ).
A Mérode, on a pris presque tout le rond-point. 2-3 photographes délégués par les quotidiens y attendaient les cyclistes. Après deux tours, toute la masse a pris la direction vers le bd Général Jacques. Devant les feux rouges, Isolde en profitait pour peindre des logos vélo au sol (case avancée) et les cyclistes distribuaient des tracts « nous sommes navrés » aux automobilistes. Dans l’ensemble, ceux-ci étaient compréhensibles. La bande de gauche leur était laissée, les deux autres étant réservés aux cyclistes. A Ixelles, en croisant les flics chargés du trafic (contrat de mobilité), les cyclistes criaient » la police à vélo ».
Après l’abbaye de La Cambre, la masse a poursuivi par l’avenue Louise pour arriver à la place Stéphanie. Pendant que les cyclistes faisaient quelques tours, un logo vélo fut peint devant l’entrée du cabinet du Ministre Chabert. Après le goulet Louise, des autocollants et des faux PV furent placés sur les voitures garées en infraction sur la piste cyclable de la Toison d’Or. On termina la masse dans un café de la Place du Luxembourg. La prochaine fois, on prendra une sono plus puissante. Mais pourquoi pas imaginer un groupe comme « Jour de Fête » à vélo. Il faudra aussi améliorer la cohésion du groupe. Cela est possible avec l’aide de sifflets. Tous les cyclistes étaient contents de l’ambiance et fiers d’être parvenu à se réapproprier la voie publique. Le décompte des articles parus est encore à faire. Les photos seront mises sur le site-web.